samedi 24 octobre 2009

mercredi 20 mai 2009

Le temps s'arrêta en 1939


Lisa Fonssagrives on the Eiffel Tower, Paris 1939. Photo by Erwin Blumenfeld

Comme chaque matin, elle ouvre les yeux à la caresse des premiers rayons de soleil qui se faufilent à travers la fenêtre de sa chambre. Comme chaque matin, elle se laisse submerger par cette douceur agréable effleurant son visage et réchauffant son âme. Comme chaque matin, elle se livre au même rituel et écoute avec somnolence les pas des premiers piétons matinaux sur les dalles de la ruelle d’en bas...

Et elle se livre à une espèce de nostalgie du bon vieux temps en regardant le plafond de sa vieille chambre. Elle pense à son premier amour. Comme elle était jeune, belle et inexpérimentée. Comme le temps passe vite.

5 Septembre 1939, le début de la délicieuse pénombre, elle n’oubliera jamais. La guerre était déclarée, elle l’aperçut pour la première fois. Paris s’endossait de ses belles parures de guerre. Leurs yeux se sont rencontrés pour la première fois à la paroisse Saint-Eustache.
11 Avril 1944, elle reçu une lettre, la dernière. 3 novembre 1945, elle su officiellement. La guerre l’avait endurci, elle ne pleurera pas sa mort (...)

Mai 2009

jeudi 19 mars 2009

La loi des hommes de la loi


Ce sont eux, les hommes de la loi, qui décident… Ils en ont décidé ainsi… C’est peine perdue d’essayer d’y changer quelque chose…

dimanche 22 février 2009

La berceuse...


Avant même qu’elle n'eût le temps de réaliser, avant même qu’elle n’eût le temps de se réveiller de son étourdissement après s’être assoupi en écoutant la berceuse des bombardements qui déchiraient le ciel de gaza cette nuit là, la balle traversait sa poitrine… Elle s’écroula… Et en rendant son dernier souffle, elle chercha des yeux son enfant… Où est ce qu’il était? Elle mourut…

vendredi 20 février 2009

cette nuit là...



A cet instant précis une incroyable sensation s’emparait de moi … Une sensation de satisfaction inégalable… Là, dans cette nuit glaciale, engloutie sous mon drap, je regardais loin devant moi et … je me sentais enfin vraiment libre ! Plus que libre ! Libre comme personne ne l’a jamais été ! Libre comme je ne l’ai jamais été auparavant! Je n’avais enfin plus ces poids qui m’alourdissaient pendant toutes ces années... Je ne dépendais plus de rien ni de personne… J’étais moi-même… Moi-même là au bon milieu de la nuit, en face des vagues qui venaient se briser contre les rochers… J’écoutais ce vacarme qu’elles faisaient quand elles venaient se briser contre la roche et ce ronronnement qu’elles laissaient en se retirant … Je regardais le reflet de la lune sur l’écume des vagues agitées… et ça me calmait… La brise froide qui venait agiter mes cheveux, effleurer mon visage, m’enivrait… J’étais tout simplement bien…
J’ai toujours été libre au fond, une femme libre d’esprit, une femme qui n’a cessé et ne cessera sans doute jamais de chercher la liberté… Mais pourquoi est ce que je me suis laissé…guider… pourquoi est ce que je me suis laissé dépendre de quelqu’un, dépendre de quelque chose, dépendre de mon environnement, de ma société, de convictions qui ne sont pas miennes… Pourquoi je me laissais étouffer pendant tout ce temps …